Pierre Huyghe est un artiste français né en 1962 à Paris.
De 1982 à 1985, il étudie à l’Ecole Nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
À sa sortie, il intègre et devient co-fondateur du collectif « Les frères Ripoulin » avec notamment Claude Closky.
En 1995, il crée l’association des Temps libérés et travaille sur le projet Mobil TV, au Nouveau Musée/Institut d’Art contemporain de Villeurbanne.
Il fonde la société de production de cinéma Films SARL en 1997.
Un an plus tard en 1998, il expose avec Dominique Gonzalez-Foerster et Philippe Parreno. Il réalise une exposition où l’accrochage est d’un nouveau genre : une sorte de parcours cinématographique dont une speakerine filmée rythme les étapes. La même année, il est lauréat de la Villa Kujoyama.
En 1999, Pierre Huyghe et Philippe Parreno achètent le copyright d’Ann Lee (Personnage numérique de manga japonais)
En 1999-2000, il est résident au DAAD de Berlin.
Pierre Huyghe a représenté la France à la Biennale de Venise 2001 où il a obtenu le prix spécial du jury.
Il est lauréat du Prix Hugo Boss en 2002 délivré par le Metropolitan Museum of Art de New York.
En 2005, il remporte le prix du meilleur artiste français, Art Awards 2005, Beaux Arts magazine.
Aujourd’hui il, il vit et travaille à Paris.
Il est représenté par la galerie Marian Goodman de Paris et de New York.
Depuis ses débuts, l’artiste s’interroge sur les rapports étroits et ambigus entre réel et fiction. Il analyse aussi sa relation au temps, au spectateur et à la mémoire collective. Son travail plastique tourne autour de l’image cinématographique.
Mais Pierre Huyghe s’interroge également sur la notion d’exposition. Il veut mettre à jour les dessous de la création et de la production, en jouant avec le temps et l’espace. Pour lui, expédition rime avec exposition. Il veut repousser les limites de l’exposition en inventant à chaque fois un autre format, un autre langage. Dans ses expositions, le visiteur devient alors acteur d’une réalité cadrée mais pas prisonnière. Il devient récitant d’un scénario à venir. Par ailleurs, ses expositions ne sont jamais un aboutissement d’un projet, mais simplement une étape. Les projets se prolongent, se racontent, se partagent, s’arrêtent puis reprennent.
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